![http://a-mots-ouverts.cowblog.fr/images/emc2floisirspetit.jpg](http://a-mots-ouverts.cowblog.fr/images/emc2floisirspetit.jpg)
Auteur: Patrick Cauvin
Editeur: France loisirs
Mon avis: J'ai trouvé ce livre qui trainait dans la bibliothèque de ma mère. Je me suis laissée séduire par le titre, mais dès les premières pages j'ai été tentée de le reposer. Daniel, apollon de Lauren, se vante toutes les deux pages. On a le droit a des "bingo", des " je suis le meilleur, le plus fort, le plus génial, le plus tout, bref, le caïd"... Daniel et Lauren, 11 ans et au Q.I surdimensionné sont insupportables et méprisants au plus point. J'ai pu lire beaucoup de critiques positives dans lesquelles il était dit que les adolescents de 13-14 ans peuvent s'identifier facilement aux personnages, mais j'ai 14 ans, et je trouve que les personnages ne représentent pas du tout les jeunes.
Je n'ai pas accroché au style de l'auteur, que j'ai trouvé trop familier, et l'hisoitre d'amour ne m'a vraiment pas fait rêver, je l'ai trouvé tirée par les cheveux! La seule chose que j'ai apprécié, c'est l'alternance entre les narrateurs. Une fois Daniel, une fois Lauren... On pouvait voir l'histoire avancer avec deux points de vues différents.
Mais j'aimerais vraiment avoir vos avis, car je n'en ai lu que des positifs!
Extrait: "Sa joue est glacée, ses lèvres sèches, mais c'est drôlement agréable. C'est un peu gercé sur le dessus, mais après, c'est la vraie framboise et ça fait tout chaud. C'est une fille à la bouche tendre. L'emmerdant, l'hiver, ce sont tous ces habits superposés ; je lui déboutonnerais bien son manteau, mais elle va mourir de froid ; j'en ai envie pourtant, oh! malheur, que j'en ai envie, et je sens qu'elle a tant envie de se laisser faire, de plus en plus terriblement envie. Les paumes de ses mains coulent dans mes cheveux. C'est l'amour, les mecs, avec le coeur, le sexe, et tout oui, peut-être que si c'était pas l'hiver on ferait l'amour, comme les grands. Je pourrais, je pense, et sans honte je crois, elle non plus, en bordure de la Seine, nus comme des fous. Ca pulserait, c'est sûr, jusqu'aux nuages et au-delà.
Elle respire vite comme si elle avait couru mais en plus profond, comme une femme vraie, et elle se cramponne, un peu noyée. C'était la belle galoche, le vrai baiser des voyous.
-Mon train!
On court déjà à toute allure sur le sol gelé. Les par-brise sont givrés. On a même pas fini le premier chapitre."
Elle respire vite comme si elle avait couru mais en plus profond, comme une femme vraie, et elle se cramponne, un peu noyée. C'était la belle galoche, le vrai baiser des voyous.
-Mon train!
On court déjà à toute allure sur le sol gelé. Les par-brise sont givrés. On a même pas fini le premier chapitre."