A-mots-ouverts

Libresque

Mardi 26 avril 2011 à 20:37

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 Bonjour les Gens!:D

Bon, bah je m'appelle Chloé, et j'aimerai ici faire partager mes lectures, et aiguiser mon sens critique! Je débute, alors soyez indulgents!;)
Si vous avez des remarques à me faire, ou des conseils, je suis preneuse!:)

 
 

Mardi 26 avril 2011 à 21:26

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Titre: L'ombre du vent
Auteur: Carlos Ruiz Zafon
Traducteur: François Maspero
Editeur: LGF
Nombre de pages: 640
 
4eme de couverture: Dans la Barcelone de l'après-guerre civile, par un matin brumeux de 1945, un homme emmène son petit garçon -Daniel Sempere, le narrateur- dans un lieu mystérieux du quartier gothique : Le Cimetière des Livres Oubliés. L'enfant est ainsi convié par son père à un étrange rituel qui se transmet de génération en génération : il doit y "adopter" un volume parmi des centaines de milliers. Là, il rencontre le livre qui va changer le cours de sa vie et l'entraîner dans un labyrinthe d'aventures et de secrets "enterrés dans l'âme de la ville" : L'Ombre du vent.
Avec ce tableau historique, roman d'apprentissage évoquant les émois de l'adolescence, récit fantastique où les mystères s'emboîtent comme des poupées russes, Carlos Ruiz Zafon mêle inextricablement la littérature et la vie.

Mon avis: Attention! Une fois que vous aurez ce livre en mains, vous ne pourrez plus le lacher! J'ai tout simplement adoré! C'est un livre magnifique qui mêle poésie, amour, amitié, humour, aventure, suspens et histoire. Il fait parti pour moi de ces livres qui vous poursuivent longtemps après les avoir refermés!
                                                           
                                                                 
Extrait

 Je me souviens qu'en cette aube de juin je m'étais réveillé en criant. Mon coeur battait dans ma poitrine comme si mon âme voulait s'y frayer un chemin et dévaler l'escalier. Mon père effrayé était accouru dans ma chambre et m'avait pris dans ses bras pour me calmer.
-Je n'arrive pas à me rappeler son visage. Je n'arrive pas à me rappeler le visage de maman, murmurais-je , le souffle coupé.
Mon père me serrait avec force.
-Ne t'inquiète pas, Daniel. Je me rappellerai pour deux.
Nous nous regardions dans la pénombre, cherchant des mots qui n'existaient pas. Pour la première fois, je me rendais compte que mon père vieillissait et que ses yeux, des yeux de brume et d'abscence, regardaient toujours en arrière. Il s'était relevé et avait tiré les rideaux pour laisser entrer la douce lumière de l'aube.
-Debout Daniel, habille-toi. Je veux te montrer quelque chose.
-Maintenant, à cinq heures du matin?
- Il y a des choses que l'on ne peut voir que dans le noir, avait soufflé mon père en arborant un sourire énigmatique qu'il avait probablement emprunté à un roman d' Alexandre Dumas.

 




 

Mardi 10 mai 2011 à 20:52

http://a-mots-ouverts.cowblog.fr/images/emc2floisirspetit.jpgTitre: E=mc2 mon amour
Auteur: Patrick Cauvin
Editeur: France loisirs

4eme de couverture: Lui un peu voyou, elle un peu bêcheuse, ces deux bambins qui totalisent moins de vingt- trois printemps vont se rencontrer, se flairer, se reconnaître et vivre dans l'incompréhension générale ce qu'il est légitime d'appeler un grand amour.

Mon avis: J'ai trouvé ce livre qui trainait dans la bibliothèque de ma mère. Je me suis laissée séduire par le titre, mais dès les premières pages j'ai été tentée de le reposer. Daniel, apollon de Lauren, se vante toutes les deux pages. On a le droit a des "bingo", des " je suis le meilleur, le plus fort, le plus génial, le plus tout, bref, le caïd"...  Daniel et Lauren, 11 ans et au Q.I surdimensionné sont insupportables et méprisants au plus point. J'ai pu lire beaucoup de critiques positives dans lesquelles il était dit que les adolescents de 13-14 ans peuvent s'identifier facilement aux personnages, mais j'ai 14 ans, et je trouve que les personnages ne représentent pas du tout les jeunes.
Je n'ai pas accroché au style de l'auteur, que j'ai trouvé trop familier, et l'hisoitre d'amour ne m'a vraiment pas fait rêver, je l'ai trouvé tirée par les cheveux! La seule chose que j'ai apprécié, c'est l'alternance entre les narrateurs. Une fois Daniel, une fois Lauren... On pouvait voir l'histoire avancer avec deux points de vues différents.


Mais j'aimerais vraiment avoir vos avis, car je n'en ai lu que des positifs!

Extrait: "Sa joue est glacée, ses lèvres sèches, mais c'est drôlement agréable. C'est un peu gercé sur le dessus, mais après, c'est la vraie framboise et ça fait tout chaud. C'est une fille à la bouche tendre. L'emmerdant, l'hiver, ce sont tous ces habits superposés ; je lui déboutonnerais bien son manteau, mais elle va mourir de froid ; j'en ai envie pourtant, oh! malheur, que j'en ai envie, et je sens qu'elle a tant envie de se laisser faire, de plus en plus terriblement envie. Les paumes de ses mains coulent dans mes cheveux. C'est l'amour, les mecs, avec le coeur, le sexe, et tout oui, peut-être que si c'était pas l'hiver on ferait l'amour, comme les grands. Je pourrais, je pense, et sans honte je crois, elle non plus, en bordure de la Seine, nus comme des fous. Ca pulserait, c'est sûr, jusqu'aux nuages et au-delà.
     Elle respire vite comme si elle avait couru mais en plus profond, comme une femme vraie, et elle se cramponne, un peu noyée. C'était la belle galoche, le vrai baiser des voyous.
      -Mon train!
       On court  déjà à toute allure sur le sol gelé. Les par-brise sont givrés. On a même pas fini le premier chapitre."








 


                    

Samedi 11 juin 2011 à 20:33

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Titre : Nous étions les Mulvaney
Auteur : Joyce Carol Oates
Titre original : We were the Mulvaneys
Traducteur : Claude Seban
Editeur : LGF
Nombre de pages : 699
4ème de couverture : Nous étions les Mulvaney À Mont-Ephraim, une petite ville des États-Unis située dans l'État de New York, vit une famille pas comme les autres : les Mulvaney. Au milieu des animaux et du désordre ambiant, ils cohabitent dans une ferme qui respire le bonheur, où les corvées elles-mêmes sont vécues de manière cocasse, offrant ainsi aux autres l'image d'une famille parfaite, comme chacun rêverait d'en avoir une. Jusqu'à cette nuit de 1976 où le rêve vire au cauchemar... Une soirée de Saint-Valentin arrosée. Un cavalier douteux. Des souvenirs flous et contradictoires. Le regard des autres qui change. La honte et le rejet. Un drame personnel qui devient un drame familial. Joyce Carol Oates épingle l'hypocrisie d'une société où le paraître règne en maître ; où un sourire chaleureux cache souvent un secret malheureux ; où il faut se taire plutôt que de briser l'éclat du rêve américain.

Mon avis : La petite famille américaine parfaite. On se croirait presque dans " La peite maison dans la prairie" ! Mais les apparences sont bien trompeuses. Lorsque "ça" arrive, la famille est complètement boulversée, désorientée. Leur réputation s'effondre, et leur monde s'écroule. Tout au long des pages, nous suivont lentement le rêve américain se briser. Chacun des membres des Mulvaney essaiera de vivre avec à sa façon. Certains réussiront à accepter, d'autres resteront dans le refus. On s'attache à chacun des personnages de ce livre. L'hypocrisie, la douleur, la haine, la colère et le ressentiment y sont décrits à merveille.
Un roman intéressant avec lequel on passe un bon moment, malgrès les quelques longueurs que j'ai pu lui trouver.


 

Dimanche 19 juin 2011 à 15:39

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Titre : Elle s'appelait Sarah
Titre original : Sarah's key
Auteur : Tatiana de Rosnay
Traducteur : Agnès Michaux
Edition : LGF

Cette édition contient des photos du film et une interview de Serge Joncour ( il a écrit le sénario du film ) et de Tatiana de Rosnay. Il a été adapté au cinéma par Gilles Paquet-Brenner en 2010.

4éme de couverture :
Paris, juillet 1942 : Sarah, une fillette de dix ans qui porte l'étoile jaune, est arrêtée avec ses parents par la police française, au milieu de la nuit. Paniquée, elle met son petit frère à l'abri en lui promettant de revenir le libérer dès que possible.
Paris, mai 2002 : Julia Jarmond, une journaliste américaine mariée à un Français, doit couvrir la commémoration de la rafle du Vél d'Hiv. Soixante ans après, son chemin va croiser celui de Sarah, et sa vie va changer à jamais.
Elle s'appelait Sarah, c'est l'histoire de deux familles que lie un terrible secret, c'est aussi l'évocation d'une des pages les sombres de l'Occupation.
Un roman boulversant sur la culpabilité et le devoir de mémoire, qui connaît un succès international, avec des traductions dans trente-sept pays.

Mon avis :
J'ai d'abord vu le film, que j'ai trouvé très bien, très émouvant, et très intéressant. J'ai alors décidé de lire le livre, dont une amie m'avait parlé, et qui ne m'en avait dit que du bien. Et je n'ai pas été déçue ! J'ai beaucoup aimé le style de Tatiana de Rosnay. Ce livre nous tient en haleine jusqu'au bout, aussi grâce à l'alternance des narrateurs. Il est chargé d'émotions, et à certains moments, j'ai même pleuré... On suit le destin de Sarah, jusqu'au moment où tout s'arrête. On y croit jusqu'au bout. On ressent le désespoir immense qui habite Sarah, la perte de ses parents, de son petit frère. Elle ne sera plus jamais cette petite fille souriante, et dynamique. A travers l'histoire de Sarah, c'est la brisure de toute une nation que Tatiana de Rosany évoque avec une étonnante justesse. 

Le film : J'ai beaucoup aimé le film, que j'ai trouvé à la hauteur du magnifique roman de Tatiana de Rosnay.
 

 

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